Géraldine GILBERT
L'atelier des cocottes chéries - L'éclosoir à projet(s)
 
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Géraldine GILBERT
L'atelier des cocottes chéries - L'éclosoir à projet(s)

Vous sentez-vous capable d’exercer le métier de vos rêves ?


Introduction.

Qui ne s’est jamais demandé, en soupirant devant son écran un lundi matin, s’il ou elle se sent vraiment capable de faire le métier dont il/elle rêve depuis toujours ?

Pour beaucoup de femmes de 35 à 50 ans en pleine réflexion professionnelle, la question des compétences est un nœud crucial.

Selon le modèle de la pyramide de Dilts en développement personnel, le niveau 3 – celui des capacités et compétences – est central dans tout changement de vie : il s’agit de ce que l’on sait (ou croit savoir) faire.

Et c’est souvent là que le bât blesse.

Entre compétences réelles et compétences perçues, notre cerveau peut jouer des tours et nous poser de sérieux freins.

Voyons comment surmonter ces obstacles, avec sérieux mais non sans une pointe d’humour, afin que vous puissiez répondre fièrement « oui ! » à la question : « Me sens-je capable d’exercer le métier de mes rêves ? ».

Des freins bien réels
(ou perçus)
liés aux compétences,

Dans un projet de reconversion professionnelle, l’un des freins principaux est la peur de ne pas avoir les compétences nécessaires. Parfois ce manque est réel (il peut effectivement manquer une formation spécifique, un diplôme, une expérience technique), mais très souvent ce manque est… dans la tête. En effet, on peut avoir toutes les compétences requises sur le papier et malgré tout douter de soi. Ce doute peut vous faire remettre à plus tard, voire abandonner un projet de carrière pourtant alléchant. On entend souvent dire que les femmes n’osent postuler que si elles se sentent 100% qualifiées, là où les hommes se lanceraient dès 60%. Même si cette statistique a été débattue, elle illustre un phénomène répandu : l’auto-censure professionnelle. Beaucoup de femmes s’auto-limitent, craignant de ne « pas être à la hauteur ». Selon une enquête IFOP, 45 % des femmes en reconversion avouent craindre de ne pas y arriver ou de regretter leur choix – un vrai frein au passage à l’action blog.adatechschool.fr. Cette peur peut empêcher de franchir le pas vers une nouvelle carrière pourtant pleine de sens.

Pourquoi tant d’hésitation ? La confiance en ses compétences est minée par plusieurs facteurs. D’abord, des années à exercer un certain rôle peuvent nous faire penser que nous ne savons faire que ça. Ensuite, la société envoie parfois des signaux contradictoires aux femmes : « Vous pouvez tout faire… mais êtes-vous sûre d’en être capable ? » (Coucou le plafond de verre ). Résultat, lorsqu’une femme se rêve dans un nouveau métier, elle se heurte à des petites voix intérieures du genre : « Tu n’as pas assez d’expérience », « retourne étudier, tu ne sais pas faire », « qui es-tu pour prétendre à ce poste ? ». Avant même de se lancer, on dresse la liste de tout ce qu’on ne sait pas faire, en oubliant tout ce qu’on sait déjà faire (parfois très bien). Bref, nos compétences perçues sont souvent en-dessous de nos compétences réelles – un filtre mental pas très objectif. Il est temps de lever ce voile, et cela commence par mettre un nom sur un ennemi bien connu : le syndrome de l’imposteur.

Le syndrome de l’imposteur :
ce passager clandestin dans nos têtes

Avez-vous déjà eu l’impression d’être une imposture ambulante, d’avoir trompé votre monde quant à vos capacités, et que tôt ou tard quelqu’un va s’écrier : « Mais elle n’y connaît rien en fait ! » ?

Si oui, rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule.

On estime qu’environ 70 % des personnes dans le monde ont déjà ressenti le syndrome de l’imposteur à un moment de leur vie lefigaro.fr. Ce syndrome, identifié dès la fin des années 1970 par les psychologues, est particulièrement présent chez les femmes – même celles qui ont brillamment réussi santemagazine.fr.

Pourquoi ? Parce que des stéréotypes sociaux persistants laissent insidieusement croire aux femmes qu’elles seraient « moins intelligentes et moins capables » que les hommes santemagazine.fr.

Ces croyances ont la vie dure : elles poussent souvent les femmes à attribuer leurs succès à la chance ou aux circonstances externes, plutôt qu’à leurs compétences et leurs efforts.

Conséquence : on doute de ses réalisations et on vit avec la peur d’être démasquée tel un imposteur.

Les impacts du syndrome de l’imposteur ne sont pas à prendre à la légère : 
- Il peut provoquer un stress intense, de l’anxiété,
- voire mener à l’épuisement professionnel ou à la dépression santemagazine.fr.

En plus de miner la santé mentale, il sabote la carrière :
- on n’ose pas demander de promotion,
- on refuse des opportunités par peur de ne pas être à la hauteur,
- on s’interdit purement et simplement de rêver plus grand.

C’est comme si un petit passager clandestin dans notre tête tirait le frein à main à chaque envie d’accélérer.

Et malheureusement, ce passager clandestin prend souvent plus de place chez les femmes.

Une étude récente montre que même parmi les cadres supérieures (des femmes très qualifiées donc), le syndrome de l’imposteur reste plus fréquent que chez leurs homologues masculins santemagazine.fr.

Ironie du sort, celles qui sur-performent sont souvent celles qui doutent le plus, tandis que ceux qui sous-performent ont tendance à… moins se remettre en question lefigaro.fr.

Autrement dit : si vous vous inquiétez constamment de ne pas être à la hauteur, il y a de fortes chances que vous soyez en réalité tout à fait compétente (voire excellente) dans ce que vous faites – c’est le paradoxe de l’imposteur !

Quand des femmes qualifiées doutent d’elles-mêmes : exemples concrets

Ces phénomènes ne sont pas que des statistiques ou des grands mots psy, ils se manifestent dans la vraie vie, parfois de façon presque anecdotique.

Voici deux exemples qui vous parleront peut-être :

  • Sophie, 42 ans, travaille depuis 18 ans dans la gestion de projet événementiel. Organisée jusqu’au bout des ongles, elle gère chaque année des projets complexes (avec budget, équipes, imprévus de dernière minute… bref du sport !). Son rêve : se reconvertir comme cheffe de projet humanitaire dans une ONG, un secteur qui la passionne. Son frein : « Je n’ai pas de diplôme dans l’humanitaire, je ne connais pas ce milieu, je ne suis pas légitime ». Elle oublie que ses compétences en coordination, négociation, gestion de crise sont parfaitement transférables au secteur visé. Sophie se sent « imposteur » à l’idée de candidater, alors qu’objectivement son CV ferait briller les yeux de bien des recruteurs dans l’humanitaire.
  • Nathalie, 39 ans, a fait une pause de 8 ans pour élever ses trois enfants. Autant dire qu’elle n’a pas chômé : logistique familiale, budget serré à tenir, planning digne d’une multinationale pour jongler entre école, activités, rendez-vous médicaux, sans compter son engagement bénévole comme trésorière de l’association sportive locale. Elle envisage aujourd’hui de devenir office manager (office ninja, comme on dit) en entreprise. Sur le papier, elle se dit « je n’ai pas d’expérience professionnelle récente, je ne vaux rien sur le marché ». En réalité, qui mieux qu’elle sait gérer les imprévus, planifier, faire de la compta et multitasker avec le sourire ? Nathalie a acquis dans l’ombre une foule de compétences extra-professionnelles très recherchées, mais elle a du mal à les reconnaître et à les valoriser.

Ces exemples illustrent un phénomène courant : vous sous-estimez peut-être l’or que vous avez déjà entre les mains. Sophie et Nathalie ont toutes deux les compétences pour briller dans le métier de leurs rêves, mais leurs doutes les retiennent. Si vous vous reconnaissez un peu en elles, pas de panique : on va voir comment identifier vos compétences cachées et les renforcer si besoin. Mais d’abord, un petit détour par quelques chiffres éclairants sur la situation des femmes, des compétences et de la reconversion en France.

Ce que disent les chiffres
(en France) :
compétences, formation et auto-censure

Pour mieux cerner le décor, regardons quelques statistiques françaises sur la perception des compétences, la formation et l’auto-censure professionnelle, sans oublier les inégalités perçues :

  • 57 % des femmes rêvaient de faire une reconversion professionnelle en 2023 nouvelleviepro.fr. L’envie de changement est donc bien là ! Les raisons invoquées : une vie professionnelle jugée insatisfaisante ou trop stressante, peu d’évolution en vue et un manque de reconnaissance nouvelleviepro.fr. Autrement dit, plus d’une femme sur deux envisage de changer de voie pour trouver mieux… mais toutes ne passent pas à l’acte, loin s’en faut.
  • Le syndrome de l’imposteur freine le passage à l’action de nombreuses femmes : 45 % des femmes interrogées ont peur de ne « pas y arriver » ou de regretter leur choix lors d’une reconversion blog.adatechschool.fr. Ce doute, lié au manque de confiance en ses capacités, peut suffire à bloquer un projet naissant.
  • La formation continue est une voie royale pour développer ses compétences : en 2012, plus d’une personne sur deux âgée de 18 à 64 ans en France a suivi au moins une formation dans l’année insee.fr. Cependant, l’accès à la formation diminue avec l’âge : même en activité, les seniors se forment bien moins que les plus jeunes insee.fr. Les obstacles principaux évoqués par ceux qui renoncent à se former ? Les responsabilités familiales et le coût… mais aussi le sentiment de ne pas être au niveau insee.fr. Ce dernier point montre qu’une forme d’autocensure opère : on s’interdit de se former parce qu’on doute déjà de ses capacités à apprendre ou réussir.
  • L’auto-censure en entreprise ne concerne pas que les femmes, mais elles sont légèrement plus nombreuses à s’avouer concernées. Une étude AlterNego indique que 40 % des femmes (et 35 % des hommes) disent s’auto-censurer au travail, c’est-à-dire se taire ou ne pas agir par crainte ou par croyance que « cela ne servira à rien » loptimisme.pro. Cela représente plus d’un salarié sur trois qui retient ses idées ou ses envies, souvent par manque de confiance ou à cause du climat professionnel. Les femmes restent donc un peu plus touchées par ce phénomène de silence subi, reflet d’un manque de confiance en soi et d’un environnement pas toujours encourageant.
  • Du côté des inégalités perçues, malheureusement le contexte n’est pas neutre. Par exemple, 1 femme cadre sur 2 estime ne pas être rémunérée équitablement par rapport à ses collègues masculins – c’est 9 points de plus que les hommes qui partagent ce ressenti corporate.apec.fr. Ce sentiment d’injustice n’aide évidemment pas à se sentir en confiance dans son milieu professionnel. Par ailleurs, une femme cadre sur trois déclare avoir déjà eu le sentiment d’être freinée dans sa progression professionnelle du simple fait d’être une femme corporate.apec.fr. Ce fameux plafond de verre qui persiste peut renforcer l’auto-censure : à quoi bon viser plus haut si de toute façon « on » ne vous laissera pas passer ? On le voit, il y a une combinaison de facteurs internes (doutes, confiance en soi) et externes (environnement inégalitaire, stéréotypes) qui entretient le problème.

En résumé, les femmes ont envie de changer de métier, ont souvent les compétences pour le faire, mais se heurtent à un cocktail de doutes personnels et de freins contextuels.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des façons de lever ces obstacles.

Développer ses compétences
et oser se lancer :
des pistes concrètes

D’accord, vous doutez peut-être de vos compétences actuelles… mais rien n’empêche de les développer davantage ! Contrairement à ce que votre petite voix défaitiste prétend, il n’est jamais trop tard pour apprendre.

Voici quelques pistes pour muscler votre jeu côté compétences et vous sentir prête à décrocher le job de vos rêves :

  • Faire un bilan de compétences : C’est souvent le premier pas pour débloquer une situation qui stagne et reprendre confiance en soi maformation.fr. Un bilan de compétences est un accompagnement personnalisé qui sert à faire le point sur vos capacités, vos motivations profondes et vos aspirations. L’objectif ? Prendre conscience de votre valeur, identifier ce qui vous correspond vraiment et vous sentir légitime dans vos choix maformation.fr. Beaucoup de femmes touchées par le syndrome de l’imposteur hésitent à franchir le pas alors qu’elles possèdent les compétences nécessaires – le bilan sert précisément à révéler ces atouts cachés et à vous redonner l’élan. N’hésitez pas à contacter un organisme (de nombreuses solutions existent, parfois financées via votre CPF) pour entamer cette démarche. Comme le dit si bien l’adage, « mieux se connaître pour mieux avancer ».
  • Suivre des formations : Que ce soit une formation diplômante, un certificat professionnel, un cours du soir ou un MOOC en ligne, la formation continue est votre alliée. Non seulement elle permet d’acquérir de nouvelles compétences, mais elle offre aussi un précieux bonus : gagner en employabilité et en crédibilité auprès des recruteurs maformation.fr. Si vous visez un domaine en particulier, renseignez-vous sur les compétences recherchées et voyez comment vous former dessus. En France, l’accès à la formation n’a jamais été aussi facile : offres pléthoriques en présentiel ou à distance, financement possible via le CPF (Compte Personnel de Formation)… Profitez-en pour mettre toutes les chances de votre côté. Chaque nouvelle compétence acquise est un pas de plus vers le métier de vos rêves et un boost pour la confiance en soi (eh oui, quand on maîtrise un nouveau sujet, on se sent pousser des ailes !).
  • Trouver un mentor ou un mentorat : Le mentorat est une formidable manière d’être accompagnée par quelqu’un qui est passé par là où vous voulez aller. De nombreuses associations et réseaux proposent du mentorat au féminin (par exemple, mentorat de femmes en reconversion via DareWomen, Social Builder, etc.). Un mentor, c’est quoi ? C’est une personne d’expérience, qui va vous guider, partager ses conseils, et surtout vous aider à prendre confiance en vos capacités. Grâce à un mentorat, la « mentorée » peut acquérir de nouvelles connaissances, accélérer son intégration dans un nouveau domaine et briser son isolement, le tout avec le soutien d’une personne ayant déjà de l’expérience dans le secteur visé comundi.fr. Cela permet de se sentir moins seule face aux défis, de bénéficier de feedback constructif et de se rendre compte qu’on est capable. Et puis, avouons-le, c’est motivant d’avoir quelqu’un qui croit en nous et nous pousse un peu hors de notre zone de confort !
  • S’entourer et réseauter : Dans la même veine, n’hésitez pas à rejoindre des réseaux professionnels ou des groupes de femmes dans le domaine qui vous intéresse. Discuter avec d’autres qui sont passées par là ou qui ont les mêmes questions peut dédramatiser vos doutes. Vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas la seule à vous poser des questions techniques ou à douter de telle compétence. Ensemble, on se motive et on échange des bons plans (formation recommandée, organisme de bilan efficace, opportunités de stage, etc.). Parfois, un simple café avec quelqu’un qui exerce le métier de vos rêves peut vous éclairer sur les vraies compétences nécessaires (qui sont peut-être moins inaccessibles que vous ne le pensiez).
  • Petits projets et expérimentation : Si le grand saut vous fait peur, pourquoi ne pas tester vos compétences à petite échelle ? Par exemple, vous rêvez de devenir développeuse web mais n’osez pas ? Suivez un tuto et créez votre propre petit site perso pour voir. Vous visez le coaching sportif ? Organisez des sessions bénévoles le week-end dans le parc du coin. Le fait de pratiquer en réel, même de façon informelle, va à la fois développer vos compétences et vous prouver que vous pouvez le faire. Chaque mini-projet abouti est un coup de canif dans le contrat de doute que vous aviez signé avec vous-même.

En clair, former, coacher, mentorer, expérimenter… ne restez pas seule dans votre coin avec vos interrogations. Des solutions existent et beaucoup de femmes les ont empruntées avec succès pour monter en compétences lors de leur reconversion.

Identifier ses compétences transférables
(même hors du boulot)

Un point essentiel, trop souvent négligé, c’est la richesse des compétences transférables acquises en dehors du cadre strictement professionnel.

Vous avez certainement, au fil de votre vie, développé des savoir-faire et savoir-être ailleurs que dans vos emplois passés, et ces compétences sont transférables dans votre futur métier.

  • Expériences associatives et bénévolat : Le monde associatif est un véritable terreau pour le développement de compétences. On pense souvent que le bénévolat est juste « donner de son temps », mais c’est bien plus que cela : c’est du partage de savoir-faire, l’apprentissage de l’écoute, du travail d’équipe, de l’autonomie… toutes ces soft skills de plus en plus valorisées par les employeurs. Par exemple, gérer la comptabilité d’un club sportif, piloter un projet de solidarité internationale, organiser une collecte alimentaire ou faire du soutien scolaire sont des missions bénévoles qui en disent long sur vos aptitudes et votre engagement. Elles témoignent de compétences concrètes : gestion budgétaire, leadership, organisation, pédagogie, etc. Sachez qu’en France près de 14 millions de personnes sont bénévoles dans une association (dont beaucoup de femmes), y compris 23 % des 36-64 ans. Si vous faites partie de ces personnes investies, ne sous-estimez surtout pas tout ce que cela vous a apporté.
  • Vie personnelle et engagements divers : Elever des enfants, s’occuper d’un parent âgé, tenir un blog, organiser un voyage au long cours, présider l’amicale des parents d’élèves, restaurer une maison de campagne… Toutes ces expériences demandent des compétences bien réelles ! Patience, gestion du stress, multitâche, gestion de projet, créativité, capacité d’adaptation, que sais-je encore. Ce n’est pas parce qu’on ne vous a pas délivré un diplôme pour avoir géré trois ados pendant le confinement que cela n’a pas de valeur 😉. Faites la liste de tout ce que vous avez accompli dans votre vie personnelle, et en face de chaque activité, notez les compétences mobilisées. Vous risquez d’avoir de belles surprises en découvrant votre éventail de savoir-faire « cachés ».
  • Outils pour valoriser ces compétences : Une fois que vous avez identifié ces compétences extra-professionnelles, il faut les intégrer dans votre discours professionnel. Concrètement, sur le CV ou en entretien, n’hésitez pas à mentionner ces expériences et ce qu’elles vous ont apporté. Par exemple : « Trésorière d’une association de 50 membres pendant 4 ans –> Compétences développées : gestion financière, transparence, sens de la responsabilité ». Il existe même des outils pour vous y aider : le Passeport Bénévole, un livret où votre association peut certifier les missions accomplies et les compétences acquises, ou encore la VAE (Validation des acquis de l’expérience) qui permet, sous conditions, de transformer une expérience (professionnelle ou non) en certification reconnue. Autrement dit, vos années de bénévolat ou d’engagement peuvent officiellement être reconnues ! Intéressant, non ? Même sans aller jusqu’à la VAE, un bilan de compétences intègre généralement ce volet extra-pro : on vous aidera à faire ressortir ces atouts parfois insoupçonnés. En somme, ne laissez aucune de vos expériences sous le tapis : elles font partie de votre bagage et peuvent faire la différence dans une reconversion.

Pour résumer, apprenez à regarder votre parcours dans sa globalité. Votre valeur ne se mesure pas qu’aux intitulés de vos postes précédents.

Vos compétences transférables, ce sont un peu vos super-pouvoirs cachés : dénichez-les, entraînez-les, et utilisez-les pour conquérir le métier de vos rêves.

Booster la confiance en soi et passer à l’action
(sans plus procrastiner)

On a fait le tour des compétences, réelles ou perçues. Reste un ingrédient magique pour concrétiser votre projet : la confiance en soi. Sans elle, même la plus compétente des personnes risque de ne jamais oser envoyer ce CV ou de dire « oui » à ce poste tant convoité.

Voici donc quelques conseils pour renforcer votre assurance et vaincre l’inaction :

  • Révisez votre discours intérieur : Il est temps de faire taire (ou du moins baisser le volume) de cette petite voix auto-critique. Arrêtez de penser que vous êtes une imposteure parce que vous doutez. Rappelez-vous que le doute, paradoxalement, touche souvent les personnes consciencieuses et compétentes. La prochaine fois que cette voix susurre « Je ne vais pas y arriver », répondez-lui : « Regarde tout ce que j’ai déjà accompli ! ». D’ailleurs, un bon exercice consiste à tenir une liste de vos réussites et compliments reçus. Oui, oui, noir sur blanc ! Cela peut sembler un peu vaniteux, mais c’est prouvé : savoir accepter ses accomplissements et les noter aide à se convaincre de sa propre valeur lorsque le doute revient lefigaro.fr. Gardez cette liste à portée de main (sur votre téléphone par exemple) et relisez-la les jours de baisse de moral. C’est votre antidote personnel contre le syndrome de l’imposteur.
  • Visez le progrès, pas la perfection : La perfection est un mirage qui vous fait courir sans fin. Si vous attendez d’être parfaite pour vous lancer, vous risquez d’attendre longtemps… éternellement en fait. Apprenez à différencier l’exigence de l’intransigeance. Vous avez le droit de ne pas exceller dans tous les domaines. Personne n’est bon en tout, et ce n’est pas grave. Alors, fixez-vous des objectifs réalistes et célébrez chaque étape franchie. Comme le rappelle un article sur le sujet, inutile de chercher à exceller partout : il faut accepter d’avoir des failles et des lacunes, ce sont elles qui nous rendent humains lefigaro.fr. L’essentiel est de rester en apprentissage. Dites-vous que chaque compétence non-maîtrisée aujourd’hui peut s’acquérir demain. Adoptez le mindset de croissance : plutôt que « je suis nulle en X », dites « je ne maîtrise pas encore X, mais je peux apprendre ».
  • Faites des exercices de projection positive : Prenez quelques minutes pour vous visualiser en train d’exercer le métier de vos rêves. Pas en mode bisounours, mais concrètement : imaginez votre journée type, les tâches que vous accomplissez avec succès, le sourire satisfait à la fin de la journée. Voyez mentalement les compétences que vous utilisez et à quel point vous êtes à l’aise. Cet exercice de visualisation aidera votre cerveau à accepter l’idée que oui, c’est possible. Vous pouvez aussi utiliser l’astuce du « et alors ? » : listez vos peurs (« et si je ne suis pas à la hauteur ? », « et si je fais des erreurs ? ») puis répondez-y : « Et alors ? J’apprendrai, je demanderai de l’aide, ce ne sera pas la fin du monde ». Dédramatiser l’échec potentiel, c’est enlever une grosse épine du pied qui nous cloue sur place.
  • Témoignages et modèles inspirants : Rien de tel que de voir d’autres femmes l’avoir fait pour se dire que c’est faisable ! Lisez des témoignages de reconversion réussie, écoutez des podcasts ou regardez des vidéos de femmes qui parlent de leur changement de carrière et de comment elles ont surmonté leurs doutes. Vous y puiserez non seulement des conseils pratiques, mais aussi une bonne dose d’optimisme. Par exemple, chaque année en France ont lieu les Trophées de la reconversion qui récompensent les beaux parcours de celles et ceux qui ont osé tout plaquer pour un nouveau métier nouvelleviepro.fr. On y découvre des quadragénaires et quinquagénaires épanouis dans leur nouvelle vie pro. Inspirez-vous de ces parcours : si d’autres y arrivent, pourquoi pas vous ?
  • Entourez-vous de soutien (et d’un brin de sororité) : Parlez de votre projet à des ami(e)s de confiance, à votre famille, ou à d’autres femmes dans le même cas. Trouvez votre petit cercle de cheerleaders personnel. Leur rôle ? Vous remettre les idées en place quand vous commencez à dire « Je ne vais jamais y arriver » – en vous rappelant tout ce dont vous êtes capable. Parfois, le regard bienveillant d’autrui nous aide à voir en nous ce que nous ne voyons plus. N’hésitez pas non plus à soutenir les autres dans leurs projets : encourager une amie dans sa reconversion, c’est un bon moyen de réaliser que vous croyez tout à fait aux capacités des autres… donc il n’y a pas de raison de ne pas croire en les vôtres !

Enfin, peut-être le conseil le plus simple : passez à l’action, même petite.

L’inaction est le carburant du doute. La moindre action entreprise – un appel, une inscription à une formation, la rédaction d’un CV – va venir éroder ce doute. C’est prouvé : l’action dissipe la peur.

En avançant pas à pas, vous n’épouserez peut-être pas tout de suite le métier de vos rêves, mais vous vous en rapprocherez chaque jour.

Et vous constaterez en chemin que vous êtes bien plus capable que vous ne le pensiez.

Conclusion :
Prenez votre envol
vers le métier de vos rêves

Le métier de vos rêves vous tend les bras, à condition d’oser croire en vos capacités – et de travailler celles qui demandent à l’être. Oui, des freins existent : le doute de soi, le syndrome de l’imposteur qui chuchote à l’oreille, les obligations familiales, le contexte professionnel parfois inégal… Mais bonne nouvelle, rien de tout cela n’est une fatalité. Les compétences, ça se développe. La confiance en soi, ça se construit. Et les rêves, ça se réalise (avec un plan d’action concret et quelques sueurs froides, on ne va pas se mentir, mais ça en vaut la peine).

En vous appuyant sur vos compétences réelles (celles que vous avez déjà, parfois sans le savoir) et en enrichissant vos compétences nouvelles (par la formation, le mentorat, l’expérience), vous réduisez l’écart entre qui vous êtes aujourd’hui et la professionnelle épanouie que vous voulez devenir. Souvenez-vous que vous n’êtes pas seule : d’autres sont passées par là, les chiffres le montrent, et beaucoup ont réussi à franchir le cap. Vous avez en vous plus de ressources que vous ne l’imaginez. Alors, la prochaine fois qu’une petite voix intérieure vous demande sournoisement : « Te sens-tu vraiment capable d’exercer le métier de tes rêves ? », répondez-lui haut et fort : « Oui, et je me donne les moyens de le faire ! »

Géraldine Gilbert

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